choses in Constant 2016


des collections
iconographiques)
• SM = Stéphanie Manfroid (Mundaneum archive center, responsable des archives)
• ADV = Alexia de Visscher
• FS = Femke Snelting

Mons, 21 avril 2016
PAS MAL DE CHOSES À FAIRE

ADV : Dans votre politique de numérisation, quelle infrastructure d’accès envisagez-vous et
pour quel type de données et de métadonnées ?
RC : On numérise depuis longtemps au Mundane


utilisateurs par exemple.
RC : Soit il y a un problème technique, soit il y a un problème d’autorisation. Il faut savoir
que c’est assez complexe au niveau des métadonnées, il y a pas mal de choses à faire. On a
pendant tout un temps numérisé, mais on a généré les métadonnées au fur et à mesure, donc
il y aussi un gros travail à réaliser par rapport à ça. Normalement, pour le début


e des inventaires et donc on est très très loin de ces réflexions justement Big
Data et tout ça.
FS : Est-il imaginable qu’Otlet ait inventé le World Wide Web ?
SM : Franchement, pour dire les choses platement : C’est impossible, quand on a un regard
historique, d’imaginer qu’Otlet a imaginé… enfin il a imaginé des choses, oui, mais est-ce
que c’est parce que ça existe aujourd’hui qu’on peut dire « il a imaginé ça » ?. C’est ce qu’on
appelle de l’anachronisme en Histoire. Déontologiquement, ce genre de choses un historien
ne peut pas le faire. Quelqu’un d’autre peut se permettre de le faire. Par exemple, en
communication c’est possible. Réduire à des idées simples est aussi possible. C’est même


concepts qu’il avait déjà compris.
From Voor elk boek is een gebruiker:
Maintenant, en fonction de l’époque, il n’a pas pu tout
Dus in de 19e eeuw wou Vander
mettre en place mais, il y a des choses qu’il avait
Haeghen een catalogus, en Otlet een
comprises dès le départ. Par exemple, standardiser les
bibliografie. En vandaag heeft Google
alles samen met de volledige tekst
choses pour pouvoir les changer. Ça il le comprend dès
erbij die dan nog op elk woord
le départ, c’est pour ça, la rédaction des fiches, c’est
doorzoekbaar is. Dat is de droom van
standardisé, vous


’abord il va essayer sur des plaques
photographiques, il calcule le nombre de pages qu’il peut mettre sur une plaque et voilà. Il
transforme ça en autre support.
Je pense qu’il a imaginé des choses, parce qu’il avait cette envie de communiquer le savoir,
ce n’est pas quelqu’un qui a un moment avait envie de collectionner sans diffuser, non. C’était
toujours dans cette idée de diffuser,


qu’il adapte le Musée International, pour que tout le
monde puisse y aller, même ceux qui ne savaient pas lire avaient accès aux salles et
pouvaient comprendre, parce qu’il avait organisé les choses de telles façons. Il imagine à
chaque fois des outils de communication qui vont lui servir pour diffuser ses idées, sa pensée.

P.34

P.35

Qu’il ait imaginé à un moment donné qu’on puisse lire des choses à l’autre bout du monde ?
Il a du y penser, mais maintenant, techniquement et technologiquement, il n’a pas pu
concevoir. Mais je suis sûre qu’il avait envisagé le concept.
CELUI QUI FAIT UN


ives spécialisé, qui a conservé toutes les archives liées à une
institution. Cette institution était animée par des hommes et des femmes. Et donc, ce qui les
animaient, c’était différentes choses, dont le désir de transmission. Et quand à Otlet, on a
identifié son envie de transmettre et il a imaginé tous les moyens. Il n’était pas ingénieur non
plus, il ne faut pas rire. Et donc, c’est un peu comme Jules Verne, il a rêvé le monde, il a
imaginé des choses différentes, des instruments. Il s’est mis à rêver à certaines choses, à des
applications. C’est un passionné, c’est un innovateur et je pense qu’il a passionné des gens
autour de lui. Mais, autour de lui, il y avait d’autres personnes, notamment Henri La
Fon


ant.
Vous avez beaucoup de bibliothèques qui aujourd’hui encore classent au nom de la CDU
mais ils ne savent pas d’où ça vient. Tout ce travail on l’a fait et ça remettait, quand même,
les choses à leur place et on l’a ouvert quand même au public. On a eu des ouvertures avec
des différents publics à partir de ce moment là.
SM : C’est aussi d’avoir une vision globale sur ce que les u


lles, nous on a le répertoire de tous
ces bouquins, venez l’utiliser, nous on a le répertoire pour reconstituer toutes les
bibliothèques ».
Donc, tout numériser, non. Mais numériser certaines choses pour montrer le mécanisme de
ce répertoire, sa constitution, les différents répertoires qui existaient dans ce répertoire et de
pouvoir retrouver la trace de certains éléments, oui.
Si on numé


arce qu’on
n'était pas en mesure, à ce moment là, de les classer dans ce qu’on connaissait. Puis, au fur
et à mesure qu’on s’est mis à lire les archives, on s’est mis à comprendre des choses, on a
découvert des institutions qui avaient été créées en plus et ça nous a permis d’aller
rechercher ces choses qu’on avait mises de coté.
Il y avait tellement d’institutions qui ont été créées, qui ont pu changer de noms, on ne sait
pas si elles ont existé ou pas. Il faisait une note, il faisait une


ù il annonçait :
« l’office centrale de machin chose » et puis ce n'est même pas sûr qu’il ait existé quelque
part.

P.42

P.43

Parfois, il reprend la même note mais il change certaines
choses et ainsi de suite … rien que sa numérotation c’est
pas toujours facile. Vous avez l’indice CDU, mais
ensuite, vous avez tout le système « M » c’est la référence
aux manuels du RBU. Donc


rchives qu’on arrive à faire des liens et à comprendre certains éléments. Aujourd’hui,
faire une base de données idéale, ce n’est pas encore possible, parce qu’il y a encore
beaucoup de choses que nous-mêmes on ne comprend pas. Qu’on doit encore découvrir.
ADV : Serait-il imaginable de produire une documentation issue de votre cheminement dans
la compréhension progressive de cette clas


e internet, comme celui du Google Cultural
Institute. « Ce que les musées devraient peut-être faire, c'est amener les visiteurs à prendre
conscience que ce n'est pas la seule manière de voir les choses. Que le musée, à savoir
l'installation, la disposition et la collection, possède une histoire et qu'il dispose également
d'un bagage idéologique »[8]. Cependant, le Google Cultural Institute n'e


avenue Rogier, malgré l'achat
d'un local rue Saint-Josse par la Communauté française, et malgré le transfert
officiel (jamais réalisé) au «musée» du niveau - 2 de la place Rogier. Les seules
choses qu'il contient sont les caisses de livres rétrocédées par la Bibliothèque
[18]
Royale qui ne savait qu'en faire.

P.268

P.269

Follow Avenue Rogier. Turn left onto
Brabantstraat until you cross


des
moteurs de recherche a décroché l’un des plus beaux terrains industriels de
Wallonie. Résultat : à peine 40 emplois directs et pas un euro d’impôts. Reste que
la Région ne voit pas les choses sous cet angle. En janvier, a appris Le Vif/
L’Express, le ministre de l’Economie Jean-Claude Marcourt (PS) a notifié à
Google le refus d’une aide à l’expansion économique de 10 millions d

 

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