encore in Constant 2016


-forme commune, qui
s’appelle numériques.be[2]. Malheureusement, ce qu’on trouve sur numeriques.be ne
correspond au contenu sur Pallas, ce sont deux structures différentes. En gros, si on veut
diffuser sur les deux, c’est deux fois le travail.
En plus, ils n’ont pas configuré numérique.be pour qu’il puisse être moissonné par
Europeana[3]. Il y a des normes qui ne correspondent pas encore.
SM : Ce sont des choix politiques là. Et nous on dépend de ça. Et nous, nous dépendons de
choix généraux. Il est important que l’on comprenne bien la situation d'centre d’archives
comme le nôtre. Sa place dans le paysage patrimoniale belge et francophone également.
Notre intention est de nous situer tant dans ce cadre qu’à un niveau européen mais aussi
international. Ce ne sont pa


emandait parfois ce que sont tous ces gribouillons.
On ne comprend pas tout de suite grand chose.
FS : Qui fait la description ? Plusieurs personnes ou quelqu’un qui travaille seul ?

RC : Ça demande quand même une certaine discipline, de la concentration et du temps pour
pouvoir le faire bien.
RC : Généralement c’est quelqu’un seul qui décrit. Là c’est un texte libre, donc c’est encore
assez facile. Maintenant quand vous devez indexer, il faut utiliser des Thesaurus existants, ce
qui n’est pas toujours facile parce que parfois ce sont des contraintes, et que ce n’est pas tout
à fait le vocabulaire que vous avez l’habitude d’utiliser.
SM : On a rencontré une firme, effectivement, quelqu’un qui pensait qu’on allait pouvoir
automatiser la chaîne de description des ar


otéger le patrimoine ici, qui appartient à la Communauté Française et qui donc
doit être décrit de manière normée comme dans les autres centres d’archives.

P.32

P.33

C’est une différence de dialogues. Pour moi ce n’est pas un détail du tout. Le fait que par
exemple, certains vont se dire « vous ne mettez pas l’indice CDU dans ces champs » ... vous
n’avez d’ailleurs pas encore posé cette question … ?
ADV : Elle allait venir !
SM : Aujourd’hui on ne cherche pas par indice CDU, c’est tout. Nous sommes un centre
d’archives, et je pense que ça a été la chance pour le Mundaneum de pouvoir mettre en
avant la protection de ce patrimoine en tant que tel et de pouvoir l’ériger en tant que
patrimoine réel, important pour la communauté.
RC : En fait la classificat


onnu comme père de l’internet etcetera, d’avoir pu le
rattacher justement à des éléments actuels, c’était des sujets porteurs pour la communication.
Ça ne veut pas dire que nous ne travaillons que là dessus. Il en a fait beaucoup plus que ça.
C’était un axe porteur, parce qu’on est à l’ère de la numérisation, parce qu’on nous demande

de numériser, de valoriser. On est encore à travailler sur les archives, à dépouiller les
archives, à faire des inventaires et donc on est très très loin de ces réflexions justement Big
Data et tout ça.
FS : Est-il imaginable qu’Otlet ait inventé le World Wide Web ?
SM : Franchement, pour dire les choses platement : C’est impossible, quand on a un regard
historique, d’imaginer qu’Otlet a imaginé… enfin il a imaginé de


[7] c’est
l’anarchiste … » On ne fait pas l’Histoire comme ça, en créant des catégories.
RC : Je me souviens quand je suis arrivée ici en 2002 : Paul Otlet c’était l’espèce de savant
fou qui avait voulu créer une cité mondiale et qui l’avait proposée à Hitler. Les gens avaient
oublié tout ce qu’il avait fait avant.
Vous avez beaucoup de bibliothèques qui aujourd’hui encore classent au nom de la CDU
mais ils ne savent pas d’où ça vient. Tout ce travail on l’a fait et ça remettait, quand même,
les choses à leur place et on l’a ouvert quand même au public. On a eu des ouvertures avec
des différents publics à partir de ce moment là.
SM : C’est aussi d’avoir une vision globale sur ce que les uns et les autres ont fait et aussi de
ce qu’a été l’in


tlet »
sur un moteur de recherche, on a l’impression que ce n’est que via le Google Cultural Institute
par lequel on a accès et en réalité c’est un accès limité.
SM : C’est donc une impression.
RC : Vous avez aussi des images sur Wikimedia commons. Il y a la même chose que sur
Google Cultural Institute. C’est moi qui les met des deux cotés, je sais ce que je mets. Et là
je suis encore en train d’en uploader dessus, donc allez y. Pour l’instant, c’est de nouveau des
schémas d’Otlet, en tout cas des planches qui sont mises en ligne.
Sur Wikimédia Commons je sais pas importer les métadonnées automatiquement. Enfin
j’importe un fichier et puis je dois entrer les données moi-même. Je ne peux pas importer un
fichier Excel. Dans Google je fais ça, j’importe les imag


ves, enfin, dans le patrimoine réel que l’on a.
Je veux dire, on aura beau dire qu’on fait autre chose, on ne verra que celui là parce que
Google est un mastodonte et parce que ça parle à tout le monde. On est dans une aire de
communication particulière.
RC : Maintenant la collaboration Google et l’image que vous en avez et bien nous on en
pâtit énormément au niveau des archives. Et encore, parce que souvent les gens nous disent
« mais vous avez un gros mécène »
SM : Ils nous réduisent à ça. Pour la caricature c’est sympa. Pour la réalité moins.
FS : Quand on parle aux gens de l’Université de Gand, c’est clair que leur collaboration avec
Google Books a eu une autre fonction. Ce ne sont que des livres, des objets qui sont scannés
de manière assez brutes. Il n’y a


trouver que des fiches écrites à la main comme « dons
de madame une telle de deux drapeaux pour le Musée International » et ainsi de suite.
Il ne nous a pas laissé un manuel à la fin de ses archives et c’est au fur et à mesure qu’on lit
les archives qu’on arrive à faire des liens et à comprendre certains éléments. Aujourd’hui,
faire une base de données idéale, ce n’est pas encore possible, parce qu’il y a encore
beaucoup de choses que nous-mêmes on ne comprend pas. Qu’on doit encore découvrir.
ADV : Serait-il imaginable de produire une documentation issue de votre cheminement dans
la compréhension progressive de cette classification ? Par exemple, des textes enrichis donnant
une perception plus fine, une trace de la recherche. Est-ce que c’est quelque chose qui pourrait
exister ?
RC : Oui, ce serait intéressant.

Par exemple si on prend le répertoire bibliographique. D


ont eu lieu avec le
concept de documentation pour ensuite lier tout le reste. Et c’est comme ça pour chaque
collection parce que ce ne sont pas des collections qui sont montées par hasard, elles
dépendaient à chaque fois d’une section spécialisée. Et donc, transposer ça dans une base de
données, je ne sais pas comment on pourrait faire.
Je pense aussi qu’aujourd’hui on n’est pas encore assez loin dans les inventaires et dans toute
la compréhension parce qu’en fait à chaque fois qu’on se plonge dans les archives, on
comprend un peu mieux, on voit un peu plus d’éléments, un peu plus de complexité, pour
vraiment pouvoir lier tout ça.
SM : Effectivement nous n’avons pas encore tout compris, il y a encore tous les petits
offices : office chasse, office pêche et renseignements…
RC : À la fin de sa vie, il va aller vers tout ce qui est standardisation, normalisation. Il va être
membre d’associations qui travaillent sur tout ce qui est norme et ainsi de suite. Il y a cet
aspect là qui est intéressant parce que c’est quand même une grande évolution par rapport au
début.
Avec le Musée Int


risation dans lequel nous pourrions penser que les
opportunités pour un accès à la connaissance se sont largement étendues, les bibliothèques

publiques se retrouvent particulièrement limitées dans leurs possibilités d'acquérir et de prêter
des éditions aussi bien sous une forme papier que numérique. Cette difficulté est un signe de
l'inégalité radicale de notre époque : une fois encore, l'émancipation politique se bat de
manière défensive pour une base matérielle pédagogique contre les forces croissantes de la
privatisation. Non seulement l'éducation de masse est devenue accessible à prix d'or
uniquement, entrainant la dette étudiante et la servitude qui y est associée, mais la
connaissance utile exigée par le marché du travail et la reproduction du capitalisme néoli


dagogie
critique est une pratique productive et théorique qui rejette la définition du procédé
éducationnel comme réduit à une simple technique de communication de la connaissance et
présentée comme un mode d'acquisition neutre. Au contraire, la pédagogie est perçue plus
largement comme « une lutte pour la connaissance, le désir, les valeurs, les relations sociales,
et plus important encore, les modes d'institution politique », « une attention portée aux
questions relatives au contrôle des conditions de production de la connaissance. »[9]

P.60

P.61

Actuellement, aucune industrie ne montre plus
d'asymétries au niveau du contrôle des conditions de
production de la connaissance que celle de la publication
académique. Refuser l'accès à des publications
académiques excessiv


, behalve verwijzen
en zorgen dat het evengoed vindbaar
is als de print.

Le programme de bibliothécaire amateur développe
plusieurs aspects et implications d'une telle définition.
Certaines parties du programme ont été construites à
partir de différents ateliers et exposés qui se déroulaient précédemment dans le cadre du
projet Public Library. Certaines parties de ce programme doivent encore évoluer s'appuyant
sur un processus de recherche futur, d'échange et de production de connaissance dans le
processus éducatif. Tout en restant schématique en allant de la pratique immédiate, à la
stratégie, la tactique et au registre réflectif de la
connaissance, il existe des personnes et pratiques - non
citées ici - desquelles nous imaginons pouvoir apprendre.
La première itération de


es qui ont formé ces mêmes
collections que le Google Cultural Institute négocie et accumule dans sa base de données.
Qui colonise les colons ? C'est une problématique très difficile que j'ai soulevée
précédemment dans un essai dédié au Google Cultural Institute, Alfred Russel Wallace et
les pulsions colonialistes derrière les fièvres d'archivage du 19e et du 20e siècles. Je n'ai pas
encore de réponse. Pourtant, une critique du Google Cultural Institute dans laquelle ses
motivations sont interprétées comme simplement colonialistes serait trompeuse et contreproductive. Leur but n'est pas d'asservir et d'exploiter la population tout entière et ses
ressources afin d'imposer une nouvelle idéologie et de civiliser les barbares dans la même
optique que celle des pays européens durant la colonisation. De plus, cela serait injuste et
irrespectueux vis-à-vis de tous ceux qui subissent encore les effets permanents de la
colonisation, exacerbés par l'expansion de la mondialisation économique.
Selon moi, l'assemblage de la technologie et de la science qui a produit le savoir à l'origine
de la création d'entités telles que Google et de ses dérivés, comme le Cultural Institute; ainsi
que la portée de son impact sur une société où la technologie de l'information est la forme de
t


plateforme avait
changé d'image et était relancée avec plus de 400 partenaires.
2013
LE SIÈGE DU GOOGLE CULTURAL INSTITUTE OUVRE À PARIS.

Le 10 décembre, le nouveau siège français ouvre au numéro 8 rue de Londres. La ministre
française, Aurélie Filippetti, annule sa participation à l'événement, car elle « ne souhaite pas
apparaitre comme une garantie à une opération qui soulève encore un certain nombre de
questions ».[23]
LES AUTORITÉS FISCALES BRITANNIQUES LANCENT UNE ENQUÊTE SUR LE PLAN
FISCAL DE GOOGLE.

L'enquêteur du HM Customs and Revenue Committee estime que les opérations fiscales de
Google au Royaume-Uni réalisées via l'Irlande sont « fourbes, calculées et, selon moi,
contraires à l'éthique ».[24]

2014
CONCERNANT LE « DROIT À L'OUBLI », LA COUR DE JUST


...) Et puis,
ce musée fantôme n'est pas fermé pour tout le monde. Il ouvre ses portes! Pas pour
y accueillir des visiteurs. On organise des soirées dansantes, des banquets dans la
grande salle. Deux partenaires (dont un traiteur) ont signé des contrats avec
l'ASBL Centre de lecture publique de la communauté française. Contrats
[17]
reconfirmés il y a quinze jours et courant pendant 3 ans encore!
Mais curieusement, les collections sont toujours avenue Rogier, malgré l'achat
d'un local rue Saint-Josse par la Communauté française, et malgré le transfert
officiel (jamais réalisé) au «musée» du niveau - 2 de la place Rogier. Les seules
choses qu'il contient sont les caisses de livres rétrocédées par la Bibliothèque
[18]
Royale qui ne savait qu'en faire.

P.268

P.269

Follow Ave


Alimentation. — La base
would be much altered if de notre alimentation
repose en principe sur un
brick architecture were
trépied. 1° Protides
ousted everywhere by
glass architecture. It would (viandes, azotes). 2°
be as if the earth were
Glycides (légumineux,
hydrates de carbone). 3°
adorned with sparkling
jewels and enamels. Such Lipides (graisses). Mais il
glory is unimagmable. We faut encore pour présider
should then have a
au cycle de la vie et en
paradise on earth, and no assurer la régularité, des
need to watch in longing vitamines : c’est à elles
qu’est due la croissance
expectation for the
paradise in heaven.
des jeunes, l’équilibre
nutritif des adultes et une
certaine jeunesse chez les
vieillards.
[16]

[17]

[18]

[19]

Traité de documentation - Inverted pyramid a

 

Display 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 ALL characters around the word.